Les tiges d’orties contiennent de généreuses fibres bien protégées. Le processus d’extraction est essentiellement manuel. Une fois la phase de rouissage terminée, intervient l’opération de séparation de la chènevotte, partie boisée creuse à l’intérieur de la tige, de la couche superficielle, l’épiderme.
L’approche Essentielle Vannerie est d’utiliser un minimum de technicité et d’énergie en tous genres. Mes premiers essais ont été réalisés avec un morceau de bois taillé en forme de crochet guidé par le creux de la tige. L’idée est bien de ne fendre qu’un seul côté de la tige quadrangulaire pour ensuite pouvoir la dérouler à plat et décoller la chènevotte.
Soori, un outil simple et efficace
C’est ainsi qu’est né cet outil, en bois d’orme, sans tranchant. L’avoir bien en main, comme un prolongement en quelque sorte. Ne pas altérer les fibres afin de préserver leur longueur naturelle. Faciliter le pelage des tiges humidifiées.